Taking care of the Earth - Taking care of the people - Reforesting massively
Synthèse des définitions de la permaculture
version 8.4 - 01/12/18
Permaculture :
vers la survie heureuse, pérenne et diverse
de la planète et de tou(te)s ses habitant(e)s.
Par Sylvaine Anani, Julie Gaffarel, Philippe Caillaud et Éric Escoffier.
"Alors que les problèmes du monde deviennent de plus en plus compliqués,
les solutions demeurent honteusement simples."
Bill Mollison, co-fondateur de la permaculture.
Définition en une phrase : la permaculture est la science du design (2) de systèmes soutenables (sustainable) (4) et résilients (5).
Plus précisément, la permaculture est à la fois une éthique, une philosophie, une science et une méthode de conception/aménagement/planification/organisation (2) de systèmes (et d'écosystèmes), dont les préoccupations fondamentales sont l'efficacité (3), la soutenabilité/régénérativité (4) et la résilience (5).
L'objet de la permaculture est donc la conception de systèmes excédentaires (4) et résilients pour produire facilement et en abondance (accessibilité, diversité, qualité, quantité) :
- nourriture (incluant l'accès à l'eau et aux médicaments naturels),
- énergie,
- habitat,
- matériaux,
- zéro déchets,
- sécurité,
- forêts, océans, écosystèmes sains et prospères,
- climat auto-régulé et prévisible,
- eaux et air sains,
- et tous les autres besoins matériels et immatériels des personnes et des sociétés humaines.
Le mot permaculture a été inventé dans les années 70 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren. C'est une contraction de permanent et culture, initialement de permanent et agriculture.
La permaculture prétend être la solution la plus rapide, la plus facile et la plus efficace face aux problèmes de l'humanité et de la planète.
Dans un contexte où l'anthropocène est de plus en plus perçu comme une fin du monde annoncée, la permaculture offre une issue enthousiasmante à l'humanité, et un futur juste à la Terre.
Permaculture = efficacité + éthique
Dans le monde d'aujourd'hui, on a parfois tendance à croire que productivité et justice/écologie sont intrinsèquement incompatibles, et qu'une société réaliste et efficace est inéluctablement destructrice.
Rien n'est plus faux, et la permaculture offre justement une solution à la fois hyper-productive (1) et parfaitement éthique (c'est-à-dire écologique et socialement juste).
Elle constitue une vision et une méthode (6) de design (2) pour un usage pertinent de la terre, de la planète et des groupes sociaux, permettant de construire une infinité de solutions réalistes, créatives et adaptées à toute situation locale (physique et humaine), toujours dans le but de porter des sociétés d'abondance pour toutes et tous, soutenables/régénératives, écologiques et heureuses.
Trois éthiques
La permaculture se donne explicitement des éthiques. On peut les résumer ainsi :
1) prendre soin de la Terre et de toutes ses formes de vie ;
2) prendre soin des personnes et bâtir la communauté ;
3) redistribuer les surplus (à la Terre et aux personnes) (7).
Deux modèles
La permaculture prend modèle sur la façon dont fonctionnent les écosystèmes sauvages (8) pour établir et maintenir des systèmes (et des sociétés) conceptuellement, matériellement, énergétiquement, économiquement et socialement efficaces, peu technologiques, localement et globalement auto-suffisants, pérennes, régénératifs (4), résilients, non polluants, non dangereux, non destructeurs (ni pour la Terre, ni pour les personnes), et d'une étonnante diversité et adéquation aux conditions locales, tant physiques qu'humaines.
Elle utilise ainsi les sciences de la nature et de l'environnement et l'écologie scientifique (10).
Elle prend aussi modèle sur les savoirs, savoirs-faire et pratiques des peuples premiers et des sociétés soutenables (9) (savoirs traditionnels, ethnobotanique, Indigenous Knowledge, phytopractices...).
Une trentaine de principes
Pour mettre en oeuvre les éthiques, la permaculture s'appuie aussi sur un petit nombre de principes universels et puissants (11).
Elle exploite systématiquement et de manière bénéfique la non-linéarité (12) des systèmes naturels.
Elle remplace le travail par l'intelligence ("faire travailler" le système et la nature de la manière la plus efficace et éthique).
Elle ne s'oppose pas au vivant, mais utilise son incommensurable puissance et son incroyable diversité.
Une infinité d'applications
Appliquée à la production de la nourriture et des autres ressources vitales de l'humanité (climat, oxygène, eau douce, médicaments, vêtements et habitat, énergie, lien social), la permaculture donne une diversité d'écosystèmes et de systèmes économiques et sociaux très productifs (1), résilients, pérennes et régénératifs (4), tout en restaurant la pluviométrie, les aquifères, les sols, la fertilité, les forêts et les écosystèmes sauvages (et laissant libre à ces derniers un maximum d'espace).
Plus généralement, la permaculture s'applique à tous les champs d'activité de l'humanité : c'est la conception/aménagement/organisation de systèmes quels qu'ils soient, depuis les plus petits jusqu'aux plus gros : la gouttière, le balcon, la terrasse, le mur couvert de vigne ou de kiwi, la serre, le bassin, la maison solaire passive, la cage d'escalier, le toit, la cour, l'immeuble, le potager partagé, le jardin-forêt, l'école, l'atelier, la laverie-crèche collective, le magasin, le SEL, la fabrique, l'entreprise, la banque, la place, le parc, le quartier, le village, l'éco-village, la gestion des eaux domestiques, le compost, les toilettes, la production et la distribution de la nourriture, l'eau potable, la ville, les systèmes de gestion de l'eau dans l'écosystème, la forêt, le territoire, le bassin hydrologique, le massif, la vallée, la ripisylve, la forte pente, le sommet, la bio-région, le bassin d'emploi, les transports, les infrastructures, la gouvernance, la région, le pays, le continent...
... avec leurs interactions et les réseaux qu'ils forment...
... et ce dans leurs aspects écologiques, physiques, matériels, énergétiques, économiques, fonciers, légaux, sociaux, pédagogiques...
La permaculture urbaine, la permaculture sociale et humaine, la planification bio-régionale et socio-territoriale, les villes en transition (et aujourd'hui le mouvement de transition) en donnent des exemples.
Une descente inéluctable : crash ou en douceur ?
"La forêt précède les peuples, le désert les suit."
Aujourd'hui, l'humanité est au pic du pétrole (13) et des énergies fossiles, mais aussi, au sens étendu, aux pics du climat, de l'eau douce, du sol, de la fertilité, des forêts, de la biomasse et de la matière organique, de la nourriture, de la santé, des métaux et des matières premières, du risque industriel et technologique... Alors, comment REDESCENDRE ? Comment notre espèce peut-elle dépasser la crise d'extinction à laquelle elle fait face ?
“Wealth is a deep understanding of the natural world.” (Bill Mollison, co-fondateur de la permaculture.)
La permaculture offre une vision holistique, heureuse et réaliste d'un avenir post-pic, une inspiration puissante et une méthode efficace pour anticiper notre DESCENTE afin de la rendre la plus harmonieuse et éthique possible.
Elle nous permet de passer de la dépendance non soutenable à la soutenabilité et la résilience locales.
Elle réconcilie une très haute productivité avec la connaissance, l'amour et le respect des écosystèmes, de la biodiversité et de la Vie.
La permaculture, c'est aussi la meilleure façon de...
- Nous libérer progressivement du nucléaire et de notre dépendance aux énergies fossiles et autres technologies coûteuses et dangereuses (OGM, biologie de synthèse et autres bio-technologies, nano-technologies, gaz de schistes, pesticides et chimie de synthèse...) par une transition vers des systèmes réellement efficaces et soutenables.
- Stopper le biocide en cours (extinction massive des espèces vivantes).
- Stopper la déforestation et le géocide en cours (effondrement des structures et systèmes vitaux fondamentaux de la Terre, notamment de ses forêts et de ses océans).
- Restaurer/conserver/sécuriser/étendre les écosystèmes sauvages et la biodiversité (notamment les forêts, les sommets et les fortes pentes, les mangroves et les littoraux, les ripisylves, les mers et les eaux de surface...).
- Reverdir les déserts, reforester massivement la planète et augmenter rapidement et très significativement la pluviométrie des régions sèches (voir par exemple la vidéo de 3 min "How to repair the world" et la vidéo "Reverdir le désert" - pour afficher les sous-titres en français, cliquer sur le petit bouton "cc").
- Sécuriser la quantité, la qualité et la proximité de l'eau douce et de la nourriture pour tou(te)s.
- Inverser le phénomène d'érosion des sols (et l'accumulation des sédiments d'érosion et des polluants dans les écosystèmes aquatiques).
- STOPPER partout le changement climatique local et séquestrer de grandes quantités de carbone.
- Maintenir partout notre empreinte écologique inférieure aux surfaces physiques disponibles, à la fois localement et globalement.
- Minimiser le travail, l'énergie, la technologie, les échanges matériels, la consommation ; maximiser la productivité, l'intelligence, les liens sociaux, la solidarité, le partage, le bonheur.
- Relocaliser l'activité, la production et la consommation.
- Reconstruire les structures sociales.
- Et finalement porter des sociétés d'abondance (en diversité, qualité et quantité), simples, soutenables, écologiques, égalitaires, heureuses et diverses, sur une Terre régénérée.
Objectif : le bonheur !
La permaculture n'a pas d'autre dogme que "Il n'y a pas de dogme en permaculture" !
Elle intègre et utilise d'une manière particulière la gratuité et la puissance des forces et des processus spontanés régénératifs et auto-régulateurs des systèmes naturels, ainsi que tous les savoirs, stratégies, techniques et pratiques de tous les peuples et de tous les temps, pourvu qu'ils soient pertinents - c'est-à-dire qu'ils fassent une grande différence du point de vue de l'efficacité, de l'éthique et de la soutenabilité.
La permaculture prétend ainsi être le chemin le plus court et le plus facile vers la vie HEUREUSE, pérenne et diverse de la planète et de tou(te)s ses habitant(e)s (14).
Notes
(1) Productivité - Rapport output/input.
En permaculture, la productivité s'entend au sens de l'énergie totale : c'est le rapport entre la production totale (output) du système exprimée en énergie et l'énergie totale qui y est investie (input).
Les systèmes en permaculture sont très productifs. Par exemple pour la production alimentaire : jusqu'à 10 à 20 calories produites pour 1 calorie investie, soit un rapport output sur input très largement supérieur à 1 (systèmes excédentaires, donc soutenables et régénératifs (4)).
Par comparaison, les différents types d'agriculture ont une productivité moyenne 150 à 400 fois plus faible : 1 calorie produite pour 15 à 20 investies en moyenne, soit un rapport output sur input de 0,05 à 0,07, donc très inférieur à 1 (d'où leur non soutenabilité).
La productivité totale réelle est fondamentalement lié à l'empreinte écologique (qui devrait être partout localement inférieure à 1).
(2) Design = Conception/aménagement/planification/organisation.
Design en permaculture signifie à la fois conception, aménagement, planification et organisation (et n'a donc aucun rapport avec l'esthétique ni la décoration).
La permaculture est la science du design de systèmes soutenables (sustainable) (4) et résilients (5).
Efficacité : il s'agit de minimiser le travail, l'énergie, la technologie et le risque industriel, et de maximiser la productivité, l'intelligence et l'efficacité et l'harmonie du corps social.
Voir aussi la note sur la productivité (1).
(4) Soutenable = Excédentaire = Régénératif = Pérenne.
Soutenable ici n'a pas le sens d'acceptable.
Soutenable est le terme approprié pour durable ou pérenne. Selon l'ONU, un système est soutenable (traduction de l'anglais sustainable) s'il ne consomme pas les ressources des générations futures.
La permaculture préfère une définition énergétique précise : soutenable = excédentaire. Un système terrestre (naturel ou humain) est soutenable s'il produit plus qu'il ne consomme en énergie totale (soleil exclu).
C'est donc synonyme de régénératif.
Un système non soutenable n'est pas durable. Les systèmes naturels sont soutenables/régénératifs. L'agriculture et les systèmes humains majeurs ne le sont pas, depuis bien longtemps. Les systèmes en permaculture sont justement conçus pour être soutenables/régénératifs (et donc pérennes).
(5) Auto-régulation = homéostasie = résilience = stabilité.
Résilient signifie non affecté par les modifications (notamment extérieures), c'est-à-dire stable, résistant aux brusques variations (catastrophes, sécheresse, inondation, feu, froid, canicule, vent, pollutions, maladies, pestes et ravageurs, ...).
Plus généralement, c'est la capacité du système à conserver son état de référence et ses fonctions face à une perturbation. (Cette définition est donc sensiblement différente de la résilience en psychologie ou sociologie...)
En permaculture, résilient est donc synonyme d'homéostatique ou auto-régulateur.
La résilience émerge spontanément du système lorsqu'il est soutenable(4) et suffisamment diversifié.
"La permaculture, c'est le design."
Comprenons bien : la permaculture n'est pas une technique, ni un ensemble de techniques et de stratégies, ni même l'ensemble des systèmes soutenables pour produire la nourriture, l'énergie, etc., mais le design(2), c'est-à-dire l'art de concevoir des systèmes ayant certaines propriétés : efficaces, éthiques, soutenables, résilients, diversifiés...
La troisième éthique (redistribuer les surplus à la Terre et aux personnes) a pour corollaires :
- agir localement et se donner des limites de taille, distance, travail, énergie, puissance, vitesse, consommation, production matérielle, complexité artificielle, technologie, dangerosité... (mais pas de limite de diversité, complexité naturelle, intelligence, bonheur...) ;
- partager équitablement les ressources (justice matérielle et sociale, empreinte écologique partout localement (et donc globalement) "inférieure à 1", responsabilité trans-générationnelle...).
(8)
La permaculture prend modèle sur la façon dont fonctionnent les écosystèmes sauvages : systèmes clos (autosuffisants) et excédentaires ; forces, propriétés et processus émergents spontanés et gratuits ; (ré)générativité ; auto-régulation (homéostasie/résilience) et contrôle du climat ; patterns et ordres ; diversité, densités horizontale et verticale, interconnexion ; fabrication des sols et de la fertilité...
Par exemple certains systèmes de culture traditionnels très productifs, comme les forêts multi-étagées d'Indonésie, les chinampas du Mexique, les limonias du Moyen-Orient, les systèmes "ahupua`a" du Pacifique (ou systèmes ohana)...
La permaculture utilise les dernières avancées en sciences naturelles et techniques (et non pas technologies) environnementales : écologie, science des systèmes, systèmes clos, systèmes passifs, énergies véritablement renouvelables, botanique, ethnobotanique, biogéographie, écologie et dynamique des peuplements végétaux, biocondensation, gestion de l'eau dans l'écosystème, cultures sur courbes de niveau, keyline farming, reverdissement des déserts, séquestration du carbone, reforestation à forte biodiversité, forêts et écosystèmes nourriciers, cultures sous canopée, agriculture régénérative, semis direct sous couvert, pédologie et micro-biologie des sols, fabrication de la fertilité, micro-organismes, interactions bénéfiques, plantes compagnes, phyto-remédiation...
Les principes de la permaculture sont puissants et universels (applicables partout). Il y en a une trentaine. Ils permettent de faire émerger partout des solutions très diverses, mais toujours pertinentes et adaptées aux conditions locales (y compris sociales). Ce sont notamment des principes d'observation, d'utilisation des patterns et de la non-linéarité (12) de la nature, d'intelligence, d'efficacité, de diversité, de concentration, d'intégration, d'empilement des fonctions, de redondance, d'interdépendance, de clôture, d'effet de lisière...
La non-linéarité peut grossièrement se résumer ainsi : lorsqu'on multiplie par 2 une cause, sa conséquence est multipliée par beaucoup plus (ou beaucoup moins) que 2. Ainsi, un petit changement peut avoir des conséquences exponentielles. La permaculture exploite ce phénomène pour sur-multiplier son efficacité.
L'expression pic du pétrole (peak oil en anglais) désigne "le pic pétrolier mondial, le moment où la production mondiale de pétrole plafonne avant de commencer à décliner du fait de l'épuisement des réserves de pétrole exploitables" (Wikipédia).
(14)
La permaculture est l'art de concevoir des systèmes en intégrant tout ce qui fait la plus grande différence d'efficacité, d'éthique et de soutenabilité. Par définition, s'il existait un chemin plus court et plus facile que la permaculture, ce serait la permaculture !
Références
PDC : "Permaculture Design (2) Course"
C'est le cours officiel de permaculture (minimum 72 heures de formation) délivrant le certificat internationalement reconnu. Seul cet enseignement permet d'avoir une bonne vision de ce qu'est la permaculture et de ce qu'elle apporte pour le futur de l'humanité et de la planète.
La permaculture définie par les plus grand(e)s ; différences avec l'agriculture biologique, l'agro-écologie, la biodynamie...
(Par ordre alphabétique)
- Bill Mollison et Geoff Lawton : permaculture.org.au/what-is-permaculture
- David Holmgren : holmgren.com.au (section “About Permaculture”) et permacultureprinciples.com
- Robyn Francis : permaculture.com.au/online/faqs/what-is-permaculture
- Rosemary Morrow : bluemountainspermacultureinstitute.com.au (section “About us”) et sa vidéo "Qu'est-ce que la permaculture ?" (9 min 45)
- Une petite histoire de la permaculture : pacific-edge.info/a-short-and-incomplete-history-of-permaculture
Vidéos
- "Comment réparer le monde", WeForest (3 min) : "How to repair the world"
- "Reverdir le désert", avec Geoff Lawton : "Greening the Desert I et II" (pour afficher les sous-titres en français, cliquer sur le petit bouton "cc")
- Jardin en permaculture de Josine et Gilbert Cardon, Fraternités Ouvrières de Mouscron, Belgique : reportage RTBF (4 min) et reportage Notélé (6 min)
- Sur le mouvement de transition : "In Transition 1.0"
- Sur l'autosuffisance énergétique/vivrière et l'empreinte écologique, avec Robyn Francis : "Target One Earth : living within our ecological footprint" (9 min)
- "The Global Gardener" avec Bill Mollison : "Introduction", "Milieu urbain" et "Climats tempérés" et "Permaculture en zone aride" (ou faire une recherche pour "Dryland Permaculture Bill Mollison")
- Nombreuses autres vidéos de Bill Mollison et de Geoff Lawton à rechercher sur le web
- Deux vidéos de Robyn Francis, ici et là
Sites web de référence
- Petite histoire de la permaculture : http://pacific-edge.info/a-short-and-incomplete-history-of-permaculture/
- Bill Mollison : en.wikipedia.org/wiki/Bill_Mollison ; et beaucoup d'autres ressources à rechercher sur le web
- PRI of Australia (Bill Mollison et Geoff Lawton) : permaculture.org.au et permaculture.org.au/resources
- Biographies de Bill Mollison et Geoff Lawton : permacultureturkey.org/en/?page_id=80
- David Holmgren : holmgren.com.au
- Robyn Francis : permaculture.com.au
- Rosemary Morrow : bluemountainspermacultureinstitute.com.au
- Darren Doherty : permaculture.biz et permaculture.biz/education/darrenCV.php
- P.A. Yeomans (Keyline Design, Yeomans Plow) : keyline.com.au
- Brad Lancaster : harvestingrainwater.com
- Permaculture Institute : permaculture.org
- The Center for Pattern Literacy : patternliteracy.com
- Réseau mondial : holmgren.com.au/html/Network/Network.htm
- WeForest : weforest.org
Ce document est diffusé sous la licence Creative Commons CC BY-NC-ND 3.0 France "Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification".